Lutte contre la prostitution : L’association Petite sœur à sœur sensibilise les acteurs politiques et traditionnels contre le phénomène

Ouverte ce 29  avril 2021 à Lomé par la Ministre de l’action sociale Mme Adjovi Lonlongno Anakoma, la journée de réflexion sur le phénomène de la prostitution des jeunes filles vise à impliquer les autorités administratives et traditionnelles de la commune de Lomé dans la bataille contre le commerce du sexe. Ceci, en les amenant à proposer des actions concrètes qu’ils peuvent entreprendre dans leurs localités respectives pour prévenir la prostitution de la jeune fille. De manière spécifique, cette rencontre a pour objectif de susciter la collaboration entre ces différents acteurs dans la lutte contre la prostitution.

Table d’honneur

Selon la Directrice exécutive de l’Association Petite sœur à sœur (PSAS), Mme Ama  Yawo-Akokotse, il s’agit de donner d’autres choix aux jeunes filles qui exercent l’activité de prostitution. A cet effet, elle a expliqué les objectifs que poursuit son association dans le projet en cours et qui ne sont autres que  l’autonomisation de ces jeunes filles en difficultés et l’amélioration de leur connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive.

Photo de famille

Rappelons que cet Atelier de réflexion sur le phénomène de la prostitution des jeunes filles à l’endroit des autorités administratives et traditionnelles de la commune de Lomé est l’une des composantes du projet « Amélioration des conditions de vie et de la Santé des filles et jeunes femme vulnérables et leurs familles » lancé en décembre dernier et mis en œuvre par l’association PSAS pour une durée de trois ans. Ce projet bénéficie de l’appui de l’Action Medeor et du Ministère Fédéral Allemand chargé de la coopération économique et de développement (BMZ). Il a pour objectif d’améliorer la situation sanitaire et économique des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles à Lomé. Il vise particulièrement à prévenir et à réduire la vulnérabilité chez les filles et les jeunes femmes dont la tranche d’âge se situe entre 15 et 24 ans dans la capitale et ses périphéries.

La Rédaction

Innovafrica

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