Togo/ Sylvanus Olympio: 60 ans après sa mort, sa vision nationaliste de l’ appropriation monétaire toujours d’actualité

Togo/ Sylvanus Olympio: 60 ans après sa mort, sa vision nationaliste de l’ appropriation monétaire toujours d’actualité

« Sylvanus Olympio, analyse, bilan et leçon d’ une vision politico- économique actuelle », est le thème d’une conférence débat qui a réuni le public le 07 janvier dernier à Lomé pour marquer les 60 ans de la disparition tragique du premier président du Togo.

Vue partielle de l’assistance

Organisée par le bureau national de l’Union des forces de changement ( UFC), cette rencontre visait à rendre un hommage posthume à l’engagement souverainiste de Sylvanus Olympio qui, très tôt a compris que tant que le Togo ne pourra pas battre sa propre monnaie et décidé de lui-même en tant qu’Etat souverain, l’ indépendance ne serait au demeurant qu’un miroir aux alouettes , octroyée pour fourvoyé les togolais.

60 ans après son assassinat, l’histoire semble lui donner raison d’autant que la question de la souveraineté politique et économique qu’il aborda à l’entame de son magistère et qui hélas il ne put résoudre de son vivant est plus que d’actualité en Afrique, notamment dans les pays francophones qui s’approprient tous à l’heure actuelle cette question.

« Aujourd’hui, nous faisons le deuil de sa vision. Nous ne pleurons pas l’homme, mais sa vision politique du Togo indépendant a expliqué le conférencier Folly Gada Ekué ( il est enseignant à l’université de Lomé, historien et politiste) à l’assistance présente. Pour Dr Ekué, pour comprendre le combat politique de Sylvanus Olympio, il n’y a pas lieu de l’extraire de son temps. « L’homme doit être compris aujourd’hui par rapport à son temps », estime t-il tout en relevant l’incommensurable travail qui incombait à Olympio dès l’accession à la souveraineté internationale du Togo, à savoir, briser la chaîne de domination coloniale ; maîtriser le colonialisme hors du territoire et maintenir l’unité nationale.

Sylvanus Olympio a-t-il été le seul à faire les frais du coup d’État du 13 janvier 1963? Non, déclare l’historien. C’est tout le Togo qui a perdu du fait qu’un terme à été mis précocement à la vision indépendantiste du pays de prendre son destin en main.

La Rédaction

Innovafrica

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