Journée Africaine de lutte contre la corruption : le Togo a célébré l’évènement
Le Togo a célébré ce 12 juillet 2021 la journée Africaine de lutte contre la corruption. Placée sous le thème « communautés économiques régionales : acteurs essentiels dans la mise en œuvre de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption », cette 5è commémoration au Togo de la journée Africaine de lutte contre la corruption avait pour objectif de rappeler l’importance et l’urgence du combat contre le fléau de la corruption en Afrique.
Selon le président de la haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées ( HAPLUCIA-Togo), M. Essohana Wiyao, cette célébration offre l’occasion au Togo de féliciter l’adoption à Maputo ( Mozambique) en juillet 2003 de la convention de l’union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. « A l’’instar du protocole de la CEDEAO du 21 décembre 2001 et de la convention de Mérida du 31 octobre 2003, cette convention, qui est entrée en vigueur le 05 août 2006, prescrit une stratégie de lutte contre le fléau de la corruption en quatre principaux piliers, à savoir des mesures préventives, des incriminations, des agences anticorruptions, et une coopération forte » a-t-il confié.
S’agissant des mesures préventives, a-t-il poursuivi, la convention panafricaine prescrit la déclaration du patrimoine, des codes de conduites, la prévention des conflits d’intérêts, la transparence dans les finances publiques, la commande publique et le financement des partis politiques, des règles comptables, l’indépendance de la justice, d’accès d’information, la soumission des sociétés étrangères à la législation nationale, l’éducation et la sensibilisation des populations, au respect de la chose publique, leur participation et celle du secteur privé, de la société et des médias à la lutte contre la corruption, la protection des autorités compétentes et de tous les citoyens qui participent à cette lutte.
Pour finir, le président de la HAPLUCIA-Togo a rappelé qu’en terme d’incrimination, la convention panafricaine engage les Etats partie à ériger e infractions pénales assorties de sanctions dissuasives, la corruption active et passive dans les secteurs publics national et privé, le détournement des biens et deniers publics, l’enrichissement illicite, le blanchiment du produit de la corruption, les commissions occultes de toutes formes de corruption dans les transactions commerciales internationales, etc.
Dieudonné Takouda