Togo : poursuite de la lutte contre l’alcool frelaté « Sodabi » dans la région des Savanes

Togo : poursuite de la lutte contre l’alcool frelaté « Sodabi » dans la région des Savanes

Dans la région des Savanes (extrême-nord du Togo), le gouverneur Atcha-Dedji Affoh poursuit sa croisade contre le commerce d’alcool frelaté « Sodabi » sur son territoire. Ce 1er novembre 2025, 12.795 litres de cet alcool impropre à la consommation ont été détruits par les services de police, de gendarmerie et des douanes. S’ ajoutant ainsi aux 11.145 litres qui ont été brûlés le 16 août dernier sans oublié les 50 fûts, 131 bidons et boissons énergisantes qui les ont précédé le 10 mai de cette année.

Commerce illicite juteux aux larges tentacules qui semble avoir pris ses aises dans la région des Savanes, le commerce d’ alcool frelaté connu sous le vocable « Sodabi » se trouve depuis des mois dans la ligne de mire des autorités régionales des Savanes parce que son exercice s’opère au préjudice des jeunes qui, malheureusement en subissent nombreux les conséquences de sa consommation.

En tout cas, à travers ces incessantes opérations de saisie et de destruction d’alcool frelaté, le gouvernorat des Savanes entend minimiser, à défaut de circoncire totalement la prolifération de ce commerce combien dangereux pour la vie humaine.

Du poison au lieu d’une boisson

On ne le dira jamais assez : la consommation d’alcool frelaté ou de contrefaçon conduit à une intoxication aigue au méthanol. Un poison qui, dans le corps se transforme en formiate, une substance extrêmement dangereuse qui s’ attaque principalement aux organes vitaux humains. Ce qui, dans la plupart du temps conduit irrémédiablement en peu de temps à la mort. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation sur les méfaits de ce breuvage nocif, beaucoup de jeunes devenus accros continuent d’ en consommer. D’ où l’ urgence de s’attaquer aux ramifications des réseaux de fabrication et de distribution du produit dangereux ; d’ autant que la question devient désormais un problème de santé publique.

La Rédaction

Innovafrica

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