CSI-Afrique renforce la capacité d’action des acteurs de l’ économie informelle sur le continent

CSI-Afrique renforce la capacité d’action des acteurs de l’ économie informelle sur le continent

L’ Organisation régionale africaine de la Confédération syndicale internationale ( CSI-Afrique) tient du 25 au 27 septembre à Lomé un atelier régional qui regroupe plusieurs acteurs de l’ économie informelle de l’ Afrique de l’ouest, centrale et australe.

Axé autour du thème : « La formalisation au niveau national des activités des acteurs et actrices de l’ économie informelle », cette session de formation vise à contribuer au renforcement des capacités d’ action des syndicats à être proactifs dans la formalisation des activités des acteurs de l’ économie informelle pour un meilleur accès de la protection sociale et un travail décent en Afrique.

Selon Dr Ghislaine Saizonou-Broohm, spécialiste des questions de protection sociale et d’ égalité au niveau de la CSI-Afrique, il s’agit de faire le point avec les camarades syndicalistes et camarades de la société civile qui travaillent pour renforcer la visibilité des acteurs et actrices de l’ économie informelle et donc de voir depuis la ratification et l’ adoption de la convention 202-204, où est-ce qu’on en est par rapport à la formalisation des activités de ces acteurs pour un travail ou un emploi décent. « En tant qu’organisation régionale africaine, nous travaillons dans 52 pays et comptons 17 millions de membres déclarés et 107 centrales syndicales affiliées. A tous ceux-ci, nous les avons encouragés à organiser les acteurs de l’ économie informelle. Comme vous le savez, la plupart de ces acteurs ne bénéficient pas de la protection sociale qui est quelque chose de très importante. Dans un pays où vous payer les taxes et où on vous reconnais comme contributeur au Produit intérieur brut, il faut quand-même que vous puissiez bénéficier des avantages liés à cette contribution », a-t-elle déploré tout en soulignant qu’à l’ issue des travaux, une feuille de route sera dégager et servira de boussole à ce processus de normalisation du secteur informel.

Evoquant la question des résultats attendus de cette formation, Annie Diouf du département Economie informelle de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal a souligné quatre points qui portent premièrement sur la maîtrise des éléments en lien avec la formalisation de l’ économie informelle et la protection sociale. « Comme second résultat, il faut qu’ au sortir de cet atelier, nos organisations disposent des plans d’action et de stratégies syndicales proactives pour la formalisation au niveau national. De même, dorénavant, nous devons être aptes à accompagner un programme de protection sociale et de formalisation au niveau de nos différents pays, tout comme être capables à contribuer à la promotion de l’ économie sociale et solidaire et des coopératives pour une meilleure structuration et organisation des acteurs de l’ économie informelle que nous sommes », a-t-elle fait savoir.

La Rédaction

Innovafrica

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