Togo/Grand marché de Bè Klikamé : l’AOCTAH accompagne les femmes commerçantes

Togo/Grand marché de Bè Klikamé : l’AOCTAH accompagne les femmes commerçantes

Accompagner sur le plan structurel les femmes revendeuses et grossistes qui exercent au Grand marché de Bè Klikamé est l’objectif que s’est assigné l’Association ouest-africaine du commerce transfrontalier des produits alimentaires, agro-sylvo-pastoraux et halieutiques (AOCTAH), une organisation sous régionale qui promeut le commerce transfrontalier des produits du cru dont les produits maraîchers.

Selon le responsable en charge de la Communication de l’AOCTAH, Adzika Kossi Delali, un travail est en train d’être fait actuellement avec les femmes revendeuses et grossistes du nouveau marché de Bè Klikamé en vue de faciliter les conditions de leur commerce combien difficiles. Aux dires de M. Adzika, la première difficulté que ces femmes éprouvent est qu’elles sont pour la plupart regroupées en syndicats et associations. Or, ceci ne permet pas aux institutions financières ni au gouvernement de les accompagner efficacement. « Nous les accompagnons progressivement à se restructurer en sociétés de coopératives ; ce, conformément à l’acte de l’OHADA », fait -il savoir. Ainsi, le premier acte que l’AOCTAH a posé sur le site de Bè Klikamé a consisté avec le concours de l’ EPAM à permettre aux acteurs dudit marché d’obtenir un bureau. A ce jour, des coopératives simplifiées sont en train d’être mise en place. L’objectif visé est de les unir à terme en une seule coopérative avec conseil d’administration. « Cela nous permet beaucoup plus de les accompagner et de faire des plaidoyers auprès des institutions financières pour leur accompagnement. A ce titre, nous menons des discussions avec Orabank pour qu’un mécanisme de financement des femmes soit installé pour ces dernières », assure t-il. Il est également question ( en attendant l’arrivée des grandes Banques) d’implanter une Agence financière dans le marché qui va délivré des services de transfert d’argent pour faciliter les transactions des commerçantes. Des discussions sont menées actuellement avec l’EPAM dans ce sens.

En ce qui concerne l’animation du marché, l’AOCTAH rassure qu’elle ira en crescendo comme requiert le démarrage de tout nouveau marché. Pour autant, l’organisation continue de mener des réflexions pour voir comment elle peut contribuer à accentuer cette animation. Tout de même, M. Adzika encourage les actrices du marché à persévérer dans leur engagement. « Car c’est à elles de bien animé le marché pour faire savoir à la population qu’il y a un nouveau marché à Bè Klikamé ». Pour finir, il demande à l’endroit de l’EPAM, cette institution chargée de la gestion des marchés de continuer d’être à l’écoute des femmes. Il n’a pas manqué aussi d’exhorter les institutions financières d’être flexibles envers ces dernières. « Surtout que les difficultés qu’éprouvent aujourd’hui la majorité des commerçantes qui relèvent du secteur informel sont dû aux impacts négatifs de la COVID 19, qui ma foi ne se sont pas encore totalement estompés », argumente t-il.

Pour rappel, l’AOCTAH (en Anglais West African association for cross-border trade, in agro-forestry-pastoral and fisheries products and food -WACTAF) est présente dans 17 pays en Afrique. A savoir les 15 pays de la CEDEAO en plus de 02 pays du CILSS que sont le Tchad et la Mauritanie.

La Rédaction

Innovafrica

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