Togo : la 2 ème session ordinaire 2024 de l’ Assemblée nationale ouverte à Kara
Placée sous le signe d’un Parlement ouvert et accessible, la 2 ème session ordinaire 2024 de l’ Assemblée nationale togolaise a été ouverte ce 1 er octobre à Kara, ville située à 420 kms au nord de Lomé.
Cet évènement délocalisé qui était ouvert au public s’ est tenue en présence du ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, Pacôme Adjourouvi et d’ invités de marque du Parlement togolais, notamment le président de l’ Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou Vlavonou, de celui de l’ Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo. On notait également la présence de la présidente du Parlement de la CEDEAO, Ibrahima Memounatou, du président du comité Interparlementaire de l’ UEMOA ainsi que des membres du gouvernement et un parterre de personnalités politiques, administratives, militaires, traditionnelles et religieuses.
« Aujourd’hui, en réalité, nous procédons à l’ ouverture de la toute première session ordinaire de notre législature. Jour extraordinaire donc pour moi, président de l’ Assemblée nationale, car pour cette première fois, en plus de la délocalisation hors du siège, deux de mes homologues de pays frères du Togo nous manifestent leur amitié en se donnant du temps pour être présents à nos côtes », a indiqué Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’ Assemblée nationale. Poursuivant son allocution, il a laissé entendre que la représentation nationale porte l’ espérance que la démocratie réponde réellement aux préoccupations des populations et contribue efficacement à résoudre durablement les problèmes sociétaux auxquels sont confrontés les Etats africains. « En adoptant le modèle de régime parlementaire, notre pays fait un choix : le choix de la lucidité contre la tentation de la facilité, le choix de la maîtrise de notre destin plutôt que la soumission à la pression de l’ actualité », a-t-il poursuivi tout en assurant que dans les trois prochains mois, il faudra impérativement poursuivre dans le même sens et avec abnégation le mandat constitutionnel de représentant de la nation.
Pour rappel, cette session qui va durer 3 mois est également dite budgétaire en raison de la place importante qu’occupent l’ étude et l’ adoption du budget de l’ année suivante.
La Rédaction