Lomé abrite le 4 ème Dialogue régional sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés

Pour la 4 ème fois consécutive, Lomé abrite du 26 au 27 mars 2025 le 4 ème Dialogue régional sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés.
Initié les 21 et 23 mars 2024 à Lomé par le gouvernement togolais, en collaboration avec le Bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, le Dialogue régional sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés dans le Golfe de Guinée vise à favoriser les échanges intergouvernementales portant sur la conciliation par les Etats des impératifs de sécurité nationale et de protection des réfugiés.
Souhaitant la bienvenue aux différentes délégations venues de Genève, de Dakar, du Bénin, du Burkina Faso et du Ghana, le président du comité d’organisation, Commissaire Divisionnaire Tchendo a souligné que c’est ici à Lomé, en mars 2024 que la majorité des participants à cette rencontre ont jeté les bases d’une série de discussions et réflexions sur les impératifs de sécurité dans les pays respectifs ainsi que la nécessité de protéger les personnes déplacées de force par la crise sécuritaire que subit malheureusement le Burkina Faso et certains des pays côtiers. « Nul d’ entre nous ne doute de l’ intérêt que l’ ensemble des Etats parties n’ ont cessé de vouer à cette belle initiative qui permet de nous rendre compte que c’est ensemble que nous pouvons faire mieux. C’est d’ ailleurs ce qui a justifié les 2 ème et 3 ème dialogues, tenus dans cette même salle en 2024. L’ initiative d’ un 4 ème Dialogue dédié au bilan des trois dernières rencontres qui a été proposé en octobre dernier, nous permettra surtout de définir les prochaines étapes de ce processus. Nous nous réjouissons que Lomé, comme les fois précédentes, aie encore été proposé pour abriter cette rencontre », a-t-il indiqué.
Pour Olivier Guillaume Beer, représentant multi pays HCR (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia), il s’agit de consolider lors de cette assise les acquis du processus de Lomé et d’ envisager ensemble les prochaines étapes. « A l’ issue de cette session, nous souhaitons voir se renforcer une compréhension commune du chemin parcouru dans chaque pays sur la base des recommandations issues des sessions précédentes ; et de prendre acte des défis restant à relever pour aller plus loin. Cela permettra de continuer à progresser sur des questions qui, bien qu’essentielles, exigent une coopération et une coordination soutenue », a-t-il laissé entendre.
Ouvrant les travaux de cette assise, Saad Mohamed Ouro-Sama, ministre délégué chargé de la Protection civile a rappelé que c’est suite à une audience accordée par le Chef de l’ Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé au directeur régional du Haut-Commissariat des Nations unies pour l’Afrique centrale et de l’ ouest qu’est née l’ initiative de créer un espace et un cadre de dialogue réunissant les pays qui accueillent les réfugiés en provenance de la République sœur et amie du Burkina Faso. « Ainsi, en 2024, pendant trois dialogues, nous avons eu à échanger des expériences, à formuler des propositions et recommandations sur des thématiques aussi cruciales que pertinentes notamment la sécurité des frontières et l’ accès au territoire, l’ enregistrement et la procédure d’ asile, la réception et la protection des réfugiés, les défis liés au pastoralisme et la mobilité transfrontalière, la mise en place de cadres tripartites pour le rapatriement volontaire et la réintégration effective des réfugiés en temps opportun ; pour me borner à ces quelques exemples », a confié le ministre.
Ce jeudi 27 mars, les travaux du Dialogue de Lomé se poursuivent sur la situation des réfugiés éleveurs.
La Rédaction