JIJ 2024 : la CSI-Afrique table sur la jeunesse et le secteur numérique en vue de l’ atteinte des ODD

JIJ 2024 : la CSI-Afrique table sur la jeunesse et le secteur numérique en vue de l’ atteinte des ODD

L’Organisation régionale africaine de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique) célèbre ces 12 et 13 août la Journée internationale de la jeunesse (JIJ). Déjà hier à Lomé, un colloque qui avait été placé sous le thème « Le progrès à portée de clic : la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable », annonçait sans détour l’ engagement de l’ institution à faire du digital une dynamique de changement de la jeunesse en vue de l’ atteinte des ODD.

Aujourd’hui, la révolution numérique ouvre la voie à de nouvelles possibilités en matière d’ engagement, de plaidoyer et de renforcement des capacités. Les jeunes utilisent les outils numériques pour faire entendre leur voix, mais aussi pour militer en faveur des droits des travailleurs et du développement durable. Qu’il s’agisse de mobiliser le soutien en faveur de pratique de travail équitables ou de plaider pour un changement de politique, les plateformes numériques sont devenues les nombreux champs de bataille de la justice sociale.

Selon le Secrétaire général de la CSI-Afrique, Akhator Joël Odigie, les technologies numériques offrent en outre des possibilités sans précédent de renforcer la solidarité sans frontières, le pouvoir collectif syndical et d’ améliorer la communication. « Les jeunes ont donc un rôle crucial à jouer pour mettre ces technologies au service des Objectifs de développement durable (ODD), dont plus de 70% des cibles sont liées à l’ innovation numérique. Ainsi, les jeunes ne sont pas de simples participants, mais des moteurs essentiels qui permettent de façonner un avenir où la technologie est au service du bien commun », a-t-il indiqué.

Toutefois, Djibrina Samaila, de la Confédération nigérienne du travail remarque que nombre de jeunes Africains sont de plus en plus confrontés à d’importants défis, notamment un accès limité aux infrastructures numériques, des inégalités en matière de compétences et de maîtrise des outils numériques, ainsi qu’un risque d’ exclusion numérique. « Si nous voulons réellement mettre la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable, les gouvernements doivent donc s’ attaquer à ces défis », a-t-il exhorté.

Pour Khady Sène, de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal et membre titulaire du comité des jeunes de la CSI-Afrique, même son de cloche : trouver des solutions à ces défis implique d’investir dans l’éducation numérique, de faciliter l’accès à un internet rapide, fiable et abordable, et de créer des politiques et des programmes efficaces afin que la numérisation profite à tous, en particulier aux personnes moins nanties.

La Rédaction

Innovafrica

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