Togo : Nouvelle tarification aux postes de Péage
L’annonce a été faite ce 15 mars 2021 à Lomé par le ministre des Travaux Publics, Mme Zouréhatou Tchakondo Kassah-Traoré qui a animé une conférence de presse conjointement avec le ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, M. Atcha- Dedji Affoh et celui de la sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame.
Ainsi, selon cette nouvelle disposition, désormais, les véhicules à poids lourds à 2 essieux payeront 2500f. Ceux à 3,4,5 et plus essieux auront à débourser respectivement 3000f,4000f et 5000f. Les autocars, Bus : 1500f ; Mini bus de 9 places :600f ; véhicules légers : 500f ; tricycle : 100f ; motos : 50f. Ceci prend effet à partir du 18 mars prochain. De l’avis du ministre des Travaux publics, l’Etat est parvenu à ce résultat après une attente préalable avec la faitière patronale des transporteurs routiers. « Il y a eu beaucoup d’amélioration de nos routes depuis 15 ans. Presque 2000 kilomètres de routes ont été bitumés depuis 2005. Lomé- Vogan- Anfoin est presque achevée à plus de 98%. Avépozo- Togokomé en deux voies, adémarré. Lomé- Kpalimé est en cours et est à 25% d’exécution des travaux. A l’intérieur du pays la route Kantè- Tandjouaré a repris et est à plus de 85% d’exécution. Pya- Sarakawa- Kantè se poursuit et la frontière Bénin-Mandouri est en cours d’exécution. Le Togo aura encore d’autres chantiers à lancer comme celui de Sokodé-Bassar qui continue vers Katchamba et qui fera gagner 25 kilomètres d’économie à ceux qui quitteront Sokodé pour Mango. Autant de possibilités que le Togo offre aujourd’hui à tous les usagers et cela requiert de beaucoup de moyens » a indiqué Mme Zouréhatou Tchakondo. En effet, ces efforts entrainent des dépenses énormes dans le cadre de l’investissement et l’entretien de ces routes d’où le besoin de créer la SAFER dont la mission est de mobiliser les ressources au niveau des péages en vue de la préservation des acquis. Pour la ministre, les efforts de l’Etat doivent être saluer car de 2012 à ce jour, la moyenne annuelle de ces ressources représente 17 milliards par an qui sont composés de 25 de droit de péage. Les 70 restants concernent les droits d’assises sur les produits pétroliers. « De façon globale, il faut en moyenne par an 30 milliards de francs CFA pour entretenir nos routes, ce qui demande de la part de l’Etat un effort supplémentaire » a-t-elle expliqué pour finir.
Conformément à sa feuille de route, le ministère des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires travaille aujourd’hui assidument pour une meilleure prise en compte des questions qui plombent le secteur des Transports. A cet effet, le dialogue est actuellement maintenu entre ce département ministériel et la faitière des transporteurs routiers.
Lors de sa tournée récente à l’intérieur du pays pour rencontrer les syndicats des transporteurs, le Ministre Atcha a réitéré cette volonté de l’Etat d’œuvrer pour un secteur des Transports viable.
La Rédaction