Environnement : le Togo renforce la mise en œuvre de la convention de Rotterdam

Photo de famille

Ouvert ce 1er décembre 2021à Lomé par le conseiller technique du ministère de l’environnement et des ressources forestières, M. Monkouna Lardja, l’atelier de formation sur le renforcement de la mise en œuvre de la convention de Rotterdam au Togo vise non seulement à présenter aux acteurs nationaux les dispositions de la convention afin d’ évaluer le niveau de sa mise en œuvre, mais consiste aussi à étudier les contours du commerce illicite des produits chimiques dans le pays en vue d’envisager une stratégie pour contrer le phénomène.

Pour M. Monkouna, il s’agit avant tout au cours de ce séminaire de proposer des actions viables visant à réduire les risques sanitaires et environnementaux des pesticides dans nos communautés rurales. Selon lui, il est fabriqué et vendu chaque année plusieurs milliers de substances chimiques de par le monde. Des domaines tels que l’agriculture, la protection de la santé, le développement industriel s’en servent beaucoup pour répondre à des besoin spécifiques toujours croissants. Cependant, note-t-il, les utilisations engendrent assez souvent des effets pervers à court, moyen et long termes sur la santé humaine et l’environnement.

Cette situation, comme on peut le constater va conduire la communauté internationale à l’adoption de nombreux instruments internationaux visant à assurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques, entre autres, la convention sur l’interdiction des armes chimiques, la convention de Minamata sur le Mercure, la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, l’approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques(SAICM) et la convention de Rotterdam sur la procédure du consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet de commerce international et dont il est question au cours des assises en cours. Cependant, indique t-il, dix- sept ans après la ratification de la convention de Rotterdam, le Togo tout comme la plupart des pays en développement peine encore à mettre efficacement en œuvre cette convention. Cette situation conduit à l’augmentation des risques sanitaires et environnementaux surtout parmi les communautés rurales où l’on assiste aujourd’hui à la vente anarchique et à l’usage tout azimut des pesticides par une population paysanne qui ignore le plus souvent les risques inhérents à ces produits. « A cette phase, il s’agit d’évaluer les risques environnementaux des pesticides dans les préfectures de Bassar et Moyen-mono qui serviront de cadre pilote au projet » a-t-il ajouté.

Notons que cette activité bénéficie de l’appui technique et financier de la FAO.

La Rédaction

Innovafrica

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