4e édition du Forum Harmattan/ les questions de migration et des droits de l’homme au centre des préoccupations
La 4e édition du Forum Harmattan à été lancé ce 15 novembre 2022 à Lomé sous le thème « Migrations, vulnérabilités et dignité humaine ».Organisée par la Clinique d’expertise juridique et sociale (CEJUS), cette rencontre vise à suscité une prise de conscience collective autour des enjeux liés aux migrations ainsi que ses corrélations avec d’autres notions connexes, notamment les vulnérabilités et la dignité humaine.
Selon le directeur du CEJUS, Dieudonné Kossi, les résultats attendus de la présente édition sont entre autres l’instauration d’ une réflexion -action pluridisciplinaire et pluri-acteurs autour des questions migratoires en lien avec les questions de vulnérabilité et de dignité humaine ; des stratégies d’une lutte concertée et synergique contre la traite des êtres humains, le trafic illicite des migrants, ainsi que les différentes formes d’exploitation des vulnérabilités des migrants dans l’espace CEDEAO sont définies et une meilleure prise en compte des vulnérabilités dans les politiques ou stratégies de protection des migrants est assurée. Aux dires de M. Kossi, les migrations sont causées par une multitude de facteurs qui s’entremêlent tels que le sous développement, la persécution, la guerre, la pauvreté, les changements climatiques et les inégalités. La guerre en Ukraine avec tout son lot de déplacés qu’elle a provoqué n’a fait qu’actualiser le débat autour de la protection des migrants a-t-il laissé entendre. « Ce Forum tombe à pic et nous comptons faire des recommandations aux pouvoirs publics afin qu’une solution soit trouvée à cette problématique de l’heure. Il s’agit en fait aujourd’hui de créer des opportunités pour accompagner ceux qui choisissent de rester et de permettre à ceux qui veulent partir de pouvoir le faire dans la dignité humaine », a-t-il déclaré.
Se confiant à la presse, l’un des participants au Forum, l’entrepreneur écrivain Ibrahim Théo Lam ( un Sénégalais de la diaspora) a fait savoir que certains jeunes estiment qu’ étudier à l’étranger leur sera plus profitable que de rester en Afrique. Pour lui, les jeunes ne font pas exprès en voulant aller à l’étranger ; c’est parce qu’ils estiment que là bas, ils pourront assurer leur avenir. « Tout de même, l’immigration n’est pas une mauvaise chose en soi, mais il s’agit de bien faire son choix », a-t-il ajouté.
Notons que le Forum se poursuit jusqu’au 17 novembre et se focalisera hormis les activités scientifiques autour d’une foire d’expositions et d’informations sur la migration.
La Rédaction