Togo/CFMI: Semaine de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle: une conférence-débat a marqué l’évènement
» L’importance de la formation professionnelle dans le développement industriel du Togo » ; tel est le thème de la conférence-débat organisé par le Centre de formation aux métiers d’industrie(CFMI) ce 09 février 2022 à Lomé à l’endroit des apprenants du Centre.
Cette rencontre qui s’est déroulé dans le cadre de la célébration de la semaine de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle au Togo vise aux dires du responsable de la formation au CFMI, M. Gustave Kwami Agunyo à mieux outiller les jeunes qui aspirent aux métiers d’industrie, notamment les actuels apprenants et autres futurs postulants. Pour lui, cette séance de débats des enjeux de la question de l’industrialisation du Togo ne peut qu’aider la jeunesse à mieux appréhender les défis à relever de ce secteur névralgique de l’économie togolaise. « Une tournée nationale est prévue dans ce sens » a-t-il fait savoir.
Auparavant dans sa présentation, le conférencier Dr Afanou du cabinet OPEM & AK Technology a déclaré aux participants que la discipline, la ponctualité et le respect (de soi-même, des encadreurs, des camarades et de l’institution) sont le soubassement d’une bonne réussite de leur formation professionnelle. S’appesantissant sur les bonnes attitudes à adopter dans le cadre d’une formation professionnelle à savoir, l’ordre et de la méthode en vue de l’atteinte des objectifs poursuivis, l’orateur a déclaré que c’est le raisonnement mental qui amène au développement car le cartésien est ordonné et méthodique. « Ne vous contenter pas de ce que les formateurs vous donnent car ils n’ont pas la science infuse bien qu’ils soient vos formateurs », note-il. Sur la question de l’industrialisation du pays, il trouve que c’est une nécessité, mais pour y parvenir, il faut travailler en vue d’un changement de mentalité. De ce fait, il croit dur comme fer que le sous développement est l’expression de la pensée (on revient donc au positivisme). « Le sous développement, c’est quand la pensée pense qu’elle ne peut pas changer pour le développement. Ce n’est donc pas l’absence d’industrie, de richesses et autres biens mais l’absence de motivations pour impulser le développement » a-t-il martelé.
Pour rappel, le CFMI a été érigé en 2016 par la volonté des plus hautes autorités du pays de faire des métiers d’industrie un secteur d’avenir. Il est dirigé à ce jour par M. Jules Anani Gozo.
La Rédaction