ESGIS/ Inclusion professionnelle post formation: le directeur académique et pédagogique Johnson Kuawo Assan Daniel rassure sur le bon côté des créneaux porteurs

ESGIS/ Inclusion professionnelle post formation: le directeur académique et pédagogique Johnson Kuawo Assan Daniel rassure sur le bon côté des créneaux porteurs

La réussite académique n’est pas chose facile. Elle demande beaucoup d’abnégation et de volonté de la part des jeunes apprenants qui, en obtenant leurs diplômes, se voient pour la plupart confrontés à un autre défi qui est celui de l’insertion professionnelle.

Vue partielle d’un amphithéâtre à l’ESGIS ( pôle d’Adidogomé)

Pour autant, s’il est vrai que la question du chômage est une question endémique qui n’épargne aujourd’hui aucun pays dans le monde, le bon choix du créneau porteur pourrait prémunir l’étudiant de toute déconvenue au sortir de sa formation et le positionner à un emploi prometteur. En tout cas, c’est ce qu’a laissé entendre en substance le directeur académique et pédagogique à l’Ecole supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS), le doyen Johnson Kuawo Assan Daniel à l’issue de l’entretien qu’il a accordé à notre rédaction.

Doctorante Gbedevi Akouyo Yvette, enseignante en Informatique (ESGIS, pôle d’Adidogomé)

Ainsi, au nombre des créneaux porteurs que délivre l’ESGIS, il y a , a-t-il rappelé la Science économique et de gestion ; le Management international ; le Marketing et la Communication ; le Transport et la Logistique ; la Comptabilité et le Contrôle-audit ; la Banque et les Finances ; la Gestion des ressources humaines, les Sciences juridiques, notamment le Droit public et privé. « A part les gestionnaires, il y a les économistes qui font aussi de la projection, de l’analyse économique. Donc, il faut non seulement des spécialistes exerçant en gestion, mais aussi des analystes d’orientation économique, en planification, en économie nationale. Nous avons dans ce sens ouvert une filière professionnalisante, puis englobante qui est la Licence en Économie appliquée. En ce qui concerne la Science et les technologies, l’Afrique a plus que besoin de technologies de pointe pour rattraper son retard ; c’est la raison pour laquelle nous formons de manière basique ceux qu’on appelle les Développeurs d’applications en architecture et logiciel en réseau couplé de sécurité informatique, le Big data et surtout l’intelligence artificielle », confie-t-il tout en faisant savoir que l’ESGIS délivre de même des formations innovantes. En ce sens, l’institution a lancé la Licence en Inclusion financière et développement ; un parcours qui prépare les apprenants aux Masters financiers et en développement. Pour le Doyen Honoraire FaSEG-Université de Kara, il importe de pouvoir donner les moyens aux populations qui ont des pouvoirs d’achat faibles de se développer. Pour ce faire, cela requiert des acteurs pour impulser cette dynamique ; d’où la nécessité d’encadrer et structurer le secteur de la microfinance au profit du développement des populations. « Cette Licence en Inclusion financière alliée au développement permettra à bon nombre de gens d’accéder aux financements innovants. Cela va ainsi rehaussé leur pouvoir d’achat », assure-t-il tout en conseillant que le mieux est d’approfondir la Licence par un Master en Inclusion financière et développement qui renferme des formations innovantes correspondant à un des axes du Plan national de développement (PND).

M. Ibrahim Abdel-Menaf, Chef de pôle ESGIS Avedji , Dr en Sciences de gestion

De son avis, la priorité du gouvernement à l’heure actuelle est de disposer d’une main d’œuvre de qualité pour impulser le développement tout comme l’avènement de la décentralisation au Togo depuis quelques années demande de plus en plus l’optimisation des compétences du personnel des communes. « Dans la perspective de renforcer les capacités du personnel de ces différentes communes , nous avons créé un Master en gestion financière. C’est un Master en ingénierie économique et de gestion des collectivités territoriales ; nous pensons que la gestion des collectivités territoriales est un tout et il est nécessaire que ces communes disposent de personnels de qualité qui doivent pouvoir gérer de façon saine pour renflouer les caisses. Tout territoire a besoin de spécialistes en finances et comme vous le savez, à l’ESGIS , nous sommes très attentifs au marché de l’emploi », explique -t-il tout en assurant qu’avant de créer toutes ces filières innovantes, il a fallu un travail de prospection pour déterminer de quoi le marché de l’emploi a besoin et c’est à l’issue de ce travail que les filières en question ont été identifiées et ouvertes au public pour que les nécessiteux viennent se faire former. « Au final, c’est le pays tout entier qui sortira gagnant avec des techniciens rompus à la tâche », se réjouit-il.

Dans cette veine fait-il savoir, son école appréhende avec intérêt le projet de dématérialisation des services de l’administration. C’est pourquoi elle forme également en intelligence artificielle et en cyber sécurité.

Le directeur académique et pédagogique Johnson Kuawo Assan Daniel

Quant à savoir comment l’apprenant doit s’y prendre pour réussir son cursus universitaire eu égard aux nombreux difficultés auxquels il est confronté, celui qui est également Maître de Conférences CAMES en Sciences économiques confie sans ambages que lorsqu’on a un bagage pour un métier donné, on a plus de facilité de le réussir que quelqu’un qui se jette dedans par suivisme car il faudrait surtout que l’étudiant même puisse avoir une vision pour mieux réussir son parcours. « Les pouvoirs publics, les enseignants et autres ne seront là que pour l’accompagner dans son choix », a-t-il conclu.

Propos recueillis par Dieudonné Takouda

Innovafrica

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