Journée internationale du 8 mars : la HAPLUCIA appelle à une mobilisation des femmes contre la corruption
L’engagement inconditionnel contre la corruption demande plus que jamais l’entrée en scène des femmes. Surtout à l’heure où le fléau, telle une metastase prend de manière incommensurable de l’ ampleur au Togo.
La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) veut mettre à contribution la femme dans le combat que la société livre à la corruption. C’est ce qu’a laissé entendre tout de même le président de cette institution, Aba Kimelabalo lors du lancement des travaux d’une conférence- débat qu’il a présider ce 07 mars 2023 à Lomé. Ceci, à l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée le 08 mars de chaque année. Selon M. Aba, il n’est de secret pour personne que les femmes sont les personnes les plus vulnérables et les victimes récurrentes des actes de corruption et des infractions assimilées. Dans ces conditions fait-il savoir, les femmes doivent être nécessairement impliquées dans l’élaboration des politiques, des stratégies nationales et dans la conception ainsi que la mise en œuvre des actions de prévention et de lutte contre la corruption.
« Quelle que soit la stratégie retenue pour intégrer les questions relatives au genre, il est essentiel de promouvoir un changement de paradigme dans les règles et les pratiques institutionnelles pour que ces initiatives puissent être durables et couronnées de succès », a-t-il observé en substance.
De l’avis du président de la HAPLUCIA, le choix du thème de la rencontre, à savoir, « Contribution de la femme à la lutte contre la corruption » n’est pas anodin ; d’autant qu’il s’agit pour son institution de réfléchir en vue de trouver les mécanismes à mettre en place pour la contribution plus efficace et plus efficiente de la femme dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Rappelons que cet événement a eu lieu grâce au soutien du ministère de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation ainsi que de celui du Réseau des organisations des femmes contre la corruption (ROFECC).
La Rédaction
