Togo/ Filière Soja: l’ANCES rassure les institutions financières partenaires

Togo/ Filière Soja: l’ANCES rassure les institutions financières partenaires

L’association nationale des commerçants exportateurs du soja au Togo (ANCES) a organisé le 1er septembre dernier à Lomé une séance d’échange avec les banques qui financent les campagnes de commercialisation du soja au Togo. Objectif de la rencontre : faire le point sur les crédits financiers accordés au cours de la campagne précédente (2022-2023) et rassurer les bailleurs de fonds sur la solvabilité de cette filière agricole au Togo.

Selon le président de l’ANCES, Gustav Bakoundah, à ce jour il n’y a pas une filière agricole au Togo qui rapporte mieux que le soja même si la dernière campagne a déçu plus d’un et a fait admettre aussi bien aux producteurs qu’aux commerçants la nature fluctuante de ce produit. De son avis, il importe désormais de mettre en place un système d’information au niveau des producteurs afin de minimiser la fluctuation des prix ( toujours décidée à l’international) lorsqu’elle survient. « Cela relève d’une politique gouvernementale adéquate pour le bien-être de la filière au Togo », a-t-il soutenu.

Revenant sur la stagnation de ce secteur d’activité depuis le début de cette année, M. Bakoundah a laissé entendre qu’hormis la fluctuation des prix évoqué plus haut, plusieurs raisons ont participé à cet état de choses, notamment le retard accusé dans la réception des agréments d’exportation, la supériorité de l’offre sur le marché, l’entrée en scène de nombre d’expatriés dans ce commerce juteux, l’apparition de grandes usines de transformation de soja, etc. « Il faut que les grandes entreprises de transformation de soja respectent les textes réglementaires. Ce sont elles qui bouleversent en partie l’atmosphère de la filière dans le pays ; nous n’en voulons pour preuve que le cas de la société « Soja Togo »qui, en tant qu’acteur sur la Plateforme industrielle d’Adeticopé se doit de respecter les règles ». Dès lors, assure t-il, contrairement à ce que certaines personnes physiques ou morales veulent faire croire en vue de faire main basse sur le secteur, il n’a jamais été question de fixation de quota d’exportation du soja au Togo. « L’ autorité est consciente qu’on ne peut pas interdire l’exportation des graines de soja ; d’où la nécessité aujourd’hui de rassurer les banques qui soutiennent nos activités que les exportations vont continuer. Ceci, en adéquation avec les priorités gouvernementales », a-t-il ajouté.

Notons que la campagne de commercialisation du soja 2023-2024 débute en octobre prochain.

La Rédaction

Innovafrica

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